Les super-cargos se bousculent dans les ports. Dans le ciel, les avions laissent des traînées blanches dans toutes les directions. On retrouve des poids lourds jusque dans les petits villages. Est-ce que le monde est trop petit ou est-ce qu’il va trop vite ? On ne sait plus très bien ! Quels sont les impacts et enjeux environnementaux de ces marchandises que nous faisons venir de l’autre bout du monde ? Peut-on faire autrement ? Quelles sont les alternatives et quels intérêts représentent-elles ? Aujourd’hui, nous vous donnons 3 raisons de pourquoi privilégier les circuits courts.
Pour profiter de fruits et légumes plus savoureux
Dans un circuit court, vos aliments sont récoltés lorsqu’ils sont mûrs. Ils ont pleinement profité du soleil et des minéraux de la terre. Ce que vous mangez n’a pas passé des jours, voire des mois, dans un camion ou un bateau frigorifique. Son temps de maturation s’est fait de façon naturelle. Bien entendu et cela dans la mesure où le mode d’exploitation n’utilise pas de produits chimiques. De ce fait et l’idéal étant de privilégier les fruits et légumes issus de l’agriculture biologique et labellisé A.B. C’est une garantie apportée et cela afin de s’assurer que ce que vous mangez n’est pas traité avec des produits toxiques et dangereux pour la santé humaine et notre planète.
Importer des confitures de châtaigne ! Quelle idée étrange quand on sait que des gens comme Léo en fabriquent juste là , en Ardèche. En effet et pour information il est à noter que nombreuses crèmes et confitures sont faites à base de châtaignes et de marrons importés : souvent en provenance de l’Europe de l’Est et plus particulièrement de Pologne. Il va de soi que l’empreinte carbone liée au moyen de transport est conséquente et de facto privilégier les circuits courts permet de limiter par notre acte d’achat et de consommation la pollution.
Pour soutenir l’agriculture locale
La vie de nos régions et l’emploi se développent à travers le circuit court. Ce modèle évite les multiples intermédiaires qui mettent successivement la pression au producteur. L’agriculteur peut tirer le juste prix de son travail et faire évoluer son activité plus durablement. Le développement durable ne peut exister qu’au travers d’une économie juste et solidaire ! Privilégier les circuits courts permet de s’inscrire dans ce modèle économique solidaire.
All Green a choisi de soutenir des personnes engagées. Léo et ses fameuses confitures de châtaigne, la talentueuse Margaux et ses granolas ou encore Emmanuel et sa savoureuse brandade de morue représentent notre savoir-faire français. Et en plus d’être bon pour les papilles, pour la santé, c’est également bon pour l’environnement.
Nous avons des savoirs-faire et des compétences en France qui ne demandent qu’à être connus et encouragés ! En l’occurrence qui ne demande qu’à être goûté voire même dégusté !
Pour donner un coup de pouce à la planète
Les camions réfrigérés consomment encore plus d’énergie que les camions standards. Plus nous faisons parvenir des produits de l’autre bout de la planète qui ont besoin d’être réfrigérés et plus nous contribuons à accroître les gaz à effet de serre. Nous n’avons qu’une terre et nous devons en prendre soin. Au fond est-ce cohérent d’avoir des fraises sur notre table en plein mois de Décembre ? Avons-nous vraiment besoin de fraises à cette période de l’année ou encore tout au long de l’année ? C’est pourquoi privilégier les circuits courts revient également à privilégier les produits de saison. De ce fait, cela permet de redonner du sens à notre façon de consommer. De nous reconnecter également à la terre et aux saisons.
En circuit court, dune part le transport réduit économise le carburant et limite les émissions de gaz à effet de serre. D’autre part cela permet de se reconnecter aux saisons et de consommer de façon éthique et responsable.
Le transport n’est pas une fatalité. Emmanuel s’approvisionne lui aussi en circuit court. Il confectionne sa brandade de morue avec 68 % d’ingrédients élaborés à moins de 100 km de sa cuisine ! C’est un choix engagé et solidaire qui permet à la fois de faire vivre l’économie locale tout en limitant son empreinte carbone.
Même démarche pour Margaux, dont 70% des ingrédients proviennent de la région Rhône-Alpes, à l’exception du sirop d’érable. Pour autant, elle a privilégié un sirop d’érable issu de l’agriculture biologique et dont la sève de l’érable est récoltée de façon raisonnée. Quant à Léo c’est directement depuis son exploitation en Ardèche que les châtaignes sont cueillies à la main avant d’être transformées en confitures.
Un modèle d’avenir ?
Les avions et les cargos tournent autour de la planète et pourtant nous avons des aliments savoureux et de qualité juste ici, en France.En continuant sur le modèle actuel nous créons à notre niveau des problèmes environnementaux et nous ne permettons pas aux agriculteurs, producteurs de vivre correctement de leur travail. C’est pourquoi il semble important et pertinent de comprendre les schémas actuels dans lesquels nous évoluons tous, pour faire en sorte de s’inscrire au maximum dans un cercle vertueux et plus durable.
Pour reprendre une citation d’Antoine de Saint-Exupéry “Nous n’héritons pas de la terre de nos ancêtres, nous l’empruntons à nos enfants.” C’est pourquoi et dès maintenant il est plus qu’important de construire Aujourd’hui le monde de demain. Ne soyons pas le problème mais une partie de la solution.Nous avons tous un rôle à jouer et il commence dans nos foyer par nos actes d’achats et de consommation. De ce fait le circuit court mérite notre attention.